Travail de fin d'étude
Indispensables, addictifs, les écrans préoccupent tout le monde. Observateurs, utilisateurs, spécialistes donnent leur avis.
En première ligne, des responsables de centre de jeunesse et de Maison de Jeunes témoignent de la réalité du terrain et analysent la problématique.
Edito
Active dans le monde de la jeunesse, je me suis rendu compte que les jeunes vissés en permanence à leur téléphone sont à l’affût de la moindre vibration ou notification quelles que soient les activités organisées au sein des centres de jeunes. Tous, sans exception, l’ont à portée de main, à disposition directe et toujours à l’œil pour ne rater aucune information : « Fear of Missing Out. »
Mais finalement, profitent-ils tous pleinement des activités auxquelles ils participent ? Y prennent-ils encore plaisir ? Quel sens donner à ces activités qui leur sont destinées ?
Face à ce phénomène interpellant, je me suis aussi questionnée : petite introspection indispensable pour pouvoir agir efficacement dans les missions qui me sont confiées. Chargée de communication et active sur les réseaux, à l’évidence, moi aussi finalement, je suis accro aux écrans et peut-être même plus que les jeunes qui m’entourent. Lorsque récemment je me suis fait voler mon téléphone, j’ai bien dû admettre que j’étais dépendante, au point de ne plus savoir quoi faire sans lui, comme une âme en peine, avec sensation de vide, d’avoir tout perdu.
Nous connaissons l’impact du numérique sur l’évolution et sur la santé des adolescents et malheureusement, les effets négatifs l’emportent souvent. En effet, il n’est pas rare qu’un jeune s’isole de toute réalité en restant connecté 24 heures sur 24 même si, par ailleurs, le numérique lui permet de garder un contact permanent avec des amis. Les nouvelles technologies ont de toute évidence des effets positifs comme négatifs. Aujourd’hui, il est inimaginable, voire impossible de se passer des écrans. Il faut donc trouver un juste équilibre pour ne pas tomber dans une dépendance toxique.
En tant qu’animatrice socioculturelle, j’ai un rôle à jouer dans le développement des jeunes en les aidant à devenir des jeunes CRACS : Citoyens, Responsables, Actifs, Critiques et Solidaires. C’est pour cela que je me suis posé cette question : « Comment les animateurs socioculturels peuvent-ils mener des actions de prévention efficaces pour aider les adultes de demain à maitriser les technologies de l’information et de la communication? »
J’ai 22 ans, je fais donc encore partie du public cible des Maisons de Jeunes et je pourrais dire que mon téléphone est « Mon couteau suisse ». Il me permet de me sociabiliser, de travailler, de m’isoler afin de mieux réfléchir, d’être à l’affût de nouvelles actualités, d’avoir accès à mes divers comptes administratifs,… Je me sens donc concernée à double titre par ce sujet.
Le travail écrit
Réussir à faire une distinction entre virtuel et distanciel est primordial. Dans le monde du relationnel numérique, ces deux termes ont une définition bien différente. A la lecture de différents articles, on a l’impression que les jeunes connectés sont isolés dans un monde totalement virtuel privés de tout contact
humain. Pourtant …
Impact social des jeux vidéos
À travers un espace de jeux vidéos comment les jeunes arrivent-t-ils à garder des contacts et créer des relations ?