Nom de l’auteur/autrice :Romane Rousseaux

Chwapi

CHwapi : la couleur au service du bien-être A Tournai, le Site Unique, centre hospitalier regroupant l’ensemble des activités du CHwapi, verra le jour à l’horizon 2025.« Construire l’hôpital de demain, ce n’est pas que bâtir des murs…au contraire. »Pour donner une identité forte à ce projet architectural et humain, c’est à l’expertise d’une architecte d’intérieur spécialiste de la couleur, Sandrine Devos, que la direction générale a fait appel. Il a donc convié les responsables et les chefs de serviceà la présentation du projet élaboré par Sandrine Devos pour leur faire découvrir en avant-première ses propositions. Devant un auditoire curieux, le directeur explique ce qui a motivé ce choix esthétique. Pour lui, tous les projetsarchitecturaux se ressemblent et il est essentiel de donner une identité propre au CHwapi, « un style qui nous différenciera, qui aura un impact sur le bien-être des patients et des collaborateur et qui répondra à leurs attentes et à leurs rêves ». Règle numéro un pour Sandrine Devos. Il est indispensable de travailler en totale symbiose avec le projet d’Archipelago et de s’imbriquer dans cette architecture contemporaine, écoresponsable, bien intégrée dans son environnement pour se compléter et non se concurrencer. © Sandrine Devos Des images aux nuances chaudes en harmonie avec les boiseries accueillent les visiteurs. Règle numéro deux.Il ne s’agit pas ici de faire de la décoration mais bien de penser l’ensemble des zones avec le même fil conducteur : le bien-être. Structurer l’espace, identifier et harmoniser les différentes zones, faciliter la circulation, créer des univers décloisonnés, tout cela grâce à la couleur.L’architecte dévoile alors la « couleur CHwapi » : le bleu Pantone, une couleur forte, symbole de fiabilité qui rassure et sera identifiée « bleu CHwapi ».D’autres teintes pastel plus douces, apaisantes mais qui ont du corps seront utilisées.La couleur dominante bleu-gris foncé choisie pour les panneaux signalétiques sera complétée par une couleur secondaire liée soit à l’étage soit au système de «routes» défini par l’agence de communication. Règle numéro trois.Il faut faire entrer la nature pour apporter poésie et espoir dans ce lieu angoissant qu’est un hôpital. Mais comment insuffler cet esprit nature ?Sandrine Devos a déniché, à Tournai, des cartes postales, véritables scènes de nature en harmonie avec les couleurs choisies, créées par des artistes belges.Ces univers seront imprimés sur des papiers peints adaptés aux hôpitaux.Quelques projections en 3D d’endroits connus du personnel permettent de mieux visualiser ce que seront ces espaces nouveaux et de s’y projeter.Parole est alors donnée aux participants intéressés, curieux, qui ne manquent pas d’interrogations : questions pratiques mais aussi esthétiques: quid de l’hygiène, quelle ambiance en pédiatrie ? Rassurés sur le devenir du CHwapi, enthousiastes, ils témoignent leur adhésion à ce projet qui apporte véritablement un supplément d’âme à ce nouvel univers qui sera leur futur cadre de travail. Romane Rousseaux Plus d’article ↓

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Reportage octobre rose

Reportage octobre Rose Dans le cadre de Octobre Rose, nous sommes partis à la rencontre de professionnels, de victimes et du monde de l’associatif. En réalisant 3 reportages bien distincts, on a pu en découvrir plus sur le sujet et se rendre compte des différentes situations possibles et parfois très problématiques. Cette vidéo a été créée dans le cadre du séminaire de journalisme. Avec mon groupe, on avait vraiment envie de réaliser un reportage avec du sens et de la sensibilité. Et surtout, on voulait se lancer un petit challenge. Car l’entièreté de ce reportage a été mis en place en 48h. Par Mathias D’Emidio, Célestin Delsart, Lucie Fagniard, Nicolas Savaëte, Florian Gaupin, Axel Rousseaux, Bastien Duhayon, Romain Verpoorte et Romane Rousseaux.  

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« Thriller », album

« Thriller » l’album qui fait rage Tu es fan de Michael Jackson ? Alors avant de lire cet article, fais le test et réponds aux différentes questions du QUIZZ sur l’album Thriller qui vient de fêter son anniversaire. L’album Thriller, sorti le 30 novembre 1982, est un des albums les plus vendus au monde : plus de 100 millions d’exemplaires à son actif.  Michael Jackson est consacré « The King of pop ». Thriller c’est un album qui comporte 9 chansons et plus de 40 min de musique. Disponible en vinyle, CD, audio en ligne et même en cassette pour les plus conservateurs. Produit par la maison de disques Epic Record et coproduit par le producteur de musique Quincy Jones, Thriller explore de nombreux genres musicaux : pop, funk, soft rock, post disco,  R&B et musique soul. © Média Markt © Amazon Ça fait maintenant 40 ans que l’album a vu le jour et qu’il ne cesse de faire fureur. Pour son anniversaire, « the Estate of Michael Jackson », la société qui gère la succession donc la musique du chanteur décédé en 2009, a décidé de sortir une version inédite avec plus de 10 nouveaux morceaux dont 6 jamais entendus auparavant, venant tout droit de la « cave » secrète de Michael Jackson. En effet, celui-ci avait comme habitude de travailler et de composer entre 50 et 80 chansons par album. Pas toujours aboutis, on y retrouve des démos, des paroles et des sons. C’est grâce à ces démos que la société a pu sortir de nouveaux morceaux pour cette réédition. Malheureusement, il n’y avait pas énormément de sons disponibles, car beaucoup ont été produits par Quincy Jones et donc la société n’en avait pas les droits d’utilisation. Romane Rousseaux © NRJ Il y a 40 ans sortait Thriller, l’album le plus vendu de tous les temps ! Avec sa prodigieuse vidéo… #Thriller pic.twitter.com/9uKoi5NUyp — Denis Cosnard (@DenisCosnard) November 29, 2022 Plus d’articles ↓

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Mouvements de jeunesse

Les mouvements de jeunesse belges En Belgique, les différents mouvements de jeunesse rencontrent un franc succès. Dès leur plus jeune âge, les enfants peuvent faire partie d’un mouvement de jeunesse : scouts, guides, patros… Ce sont des associations axées sur les jeunes pour leur éducation et leur socialisation. Les mouvements de jeunesse ont pour but de faire de chaque jeune un CRACS : « Citoyen Responsable, Actif, Critique et Solidaire ». Mais faisons le tour des différents mouvements en Belgique. Groupe de lutins chez les guides © Romane Rousseaux Commençons par le mouvement le plus ancien : les scouts et guides pluralistes de Belgique sont un mouvement de jeunesse actif en Wallonie et à Bruxelles fondé en 1910. C’est une association ouverte à tous et toutes, accueillant chaque enfant et chaque jeune, quelles que soient son origine sociale ou ethnique, ses croyances, sa philosophie ou sa culture. Les Scouts ont été fondés en 1912 : l’association nationale est présente dans la partie francophone et germanophone de la Belgique. Elle est composée de plus de 60 000 membres. C’est un mouvement éducatif pour les jeunes, fondé sur le volontariat. L’association a été fondée par Baden-Powell. Les scouts en gidsen Vlaanderen ont été créés en 1913. C’est la plus grande association scout néerlandophone belge. Elle compte plus de 82 000 membres. FOS Open Scouting est le deuxième mouvement de jeunesse flamand de scoutisme et de guidisme. C’est un mouvement actif et pluraliste : peu importe l’origine ethnique, la religion, le milieu culturel, etc., chaque enfant, jeune et jeune adulte, est le bienvenu. Ce mouvement de jeunesse compte de plus de 9250 membres. Formation guides ©Baptiste Van Stappen Pionniers © Benoit Michel Ensuite, en 1915, les Guides voient le jour à Bruxelles sous le nom du « scoutisme féminin ». Aujourd’hui, c’est une association qui est dans une perspective d’éducation non formelle : les Guides aident les enfants et les jeunes à rêver, agir et construire une vie qui a du sens, dans le respect de soi, des autres. Elle est composée de plus de 24 000 membres. Tous ces mouvements font partie de la GSB, guidisme et scoutisme en Belgique, qui est la composante belge de l’Association mondiale du Guidisme et du Scoutisme. La GSB est membre de l’Association Mondiale des Guides et des Éclaireuses (AMGE) et de l’Organisation Mondiale du Mouvement Scout (OMMS). Camp lutin © Romane Rousseaux Réunion baladin © Benoit Michel En plus des mouvements de jeunesse dans le GSB, il y a le patro, mouvement qui a vu le jour en 1850 avec les premiers patronages en Belgique. Le patro vise l’épanouissement et le plaisir de ses membres en proposant des animations en lien avec leurs 8 principes : grandir ensemble, apprendre par le jeu, chercher du sens, vivre la démocratie, coopérer avec son quartier, valoriser la jeunesse, oser s’engager et évoluer pour se construire. Ce mouvement est composé de plus de 20 000 adhérents. Romane Rousseaux Week-end d’unité ©Benoit Michel Plus d’articles ↓

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10 lieux culturels à voir à Charleroi

Non, Charleroi n’est pas un désert culturel ! Rockerill, Eden, Vecteur, Charleroi danse, Palais des Beaux-Arts, Quai10, Musée de la Photographie,  Musée des Beaux-arts,  Bois du Cazier, BPS22 : dix lieux emblématiques de la culture à Charleroi.  Envie de découvrir de nouveaux endroits parfois insolites, de passer un bon moment entre amis ou de programmer un chouette weekend ? Alors en route vers des propositions aussi diverses que variées ! Commencez votre samedi par une visite du musée de la Photographie, centre d’art contemporain de la fédération Wallonie-Bruxelles. Installé dans un ancien carmel, c’est un des plus importants musées de la photo en Europe. Vous y découvrirez plus de 800 photographies en exposition permanente. Cet endroit assez iconique vous offre un panel d’activités : visites guidées, formations pour adultes ou encore stages pour enfants mais aussi des expositions temporaires aux thématiques alléchantes ou surprenantes. Dirigez-vous ensuite vers QUAI 10. Ce complexe contemporain installé en bord de Sambre dans les anciens bâtiments de la Banque de Belgique regroupe salles de cinéma, gaming et grande brasserie, « the place to be » pour savourer, dans une ambiance conviviale, un lunch arrosé d’une bonne bière venant tout droit du pays noir. Gare de Charleroi © Julien Hubert Musée des Beaux-Arts © Julien Hubert Vue sur le Palais des Beaux-Arts © Julien Hubert Après-midi, n’hésitez pas à aller faire un tour au musée des Beaux-Arts qui a trouvé un nouvel écrin pour ses collections dans les anciennes écuries de la caserne Defeld, bâtiment historique qui date de 1887. Situé au pied de la Tour Bleue de la Police conçue par Jean Nouvel et qui domine la ville, le musée offre plus de 1200m² d’exposition. En soirée, les fans de musique trouveront leur bonheur à l’Eden, au Vecteur ou au Rockerill, dans les anciennes forges des usines Cockerill reconverties en salle de concert.  Pour les amateurs de spectacles de danse, d’humour ou encore de théâtre, n’hésitez pas à consulter la programmation de Charleroi danse ou du Palais des Beaux-Arts. © Julien Hubert © Julien Hubert © Julien Hubert © Julien Hubert © Julien Hubert © Julien Hubert © Julien Hubert © Julien Hubert © Julien Hubert © Julien Hubert Previous image Next image Le Bois du Cazier, lieu de mémoire, entre nature et culture. La catastrophe du Bois du Cazier, le 8 août 1956, est la plus grande catastrophe minière de Belgique : 262 mineurs ont péri asphyxiés. Plus de la moitié des victimes étaient d’origine italienne. Un mémorial leur est consacré. Chaque année, on commémore cette tragédie qui a, à jamais, marqué le pays noir. Le site est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Consacrez-y votre dimanche. Grande salle © Rockerill Vue sur le Bois du Cazier © Julien Hubert Promenez-vous d’abord sur les terrils du Bois du Cazier et après l’effort, offrez-vous un petit lunch dans leur restaurant à tapas « l’Emotion ». Terminez la découverte de ce site industriel par le musée du Verre, le musée de l’Industrie et l’atelier sans oublier de faire une halte à la cafétéria pour déguster leur nouvelle bière : la « Cazi’elle ». Non, Charleroi n’est pas un désert culturel. La capitale du Pays Noir a réussi à reconvertir des friches industrielles et des bâtiments historiques en lieux de culture à découvrir.  Romane Rousseaux Plus d’articles ↓

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Arno opex

Opex : Un album posthume Un beau cadeau d’adieu d’Arno pour ses fans. Le rockeur belge à la voix unique, rauque et capable de charrier les émotions les plus sensibles, nous a quittés le 23 avril 2022, à l’âge de 72 ans, en nous laissant l’album Opex, en référence au quartier ostendais homonyme où il a vécu sa jeunesse. Dans cet album à la fois très personnel et très touchant, Arno évoque non seulement des personnes de sa famille mais aussi d’autres personnes importantes à ses yeux. Il a toujours souhaité finir sa vie avec un dernier album et le voici. Celui-ci baigne dans une atmosphère semi-tragique et marécageuse qui allie espoir et tristesse. À travers les 10 chansons inédites, Arno partage sa bataille contre la vie. Il composera un duo avec Mireille Marthieu « La Paloma Adieu » et un autre avec Sofiane Pamart « Court-circuit dans mon esprit ». En plus de ces deux duos de rêve, la famille se trouve au cœur de son disque. Dans la dernière chanson de l’album, Arno est accompagné de son fils et de son frère au saxophone. Janvier 2022, le chanteur Arno, atteint d’un cancer, apprend qu’il lui reste entre trois et six mois : le Belge accélère le tempo et jette ses dernières forces dans "Opex", ultime album à son image, émouvant et ébouriffé. Il sort vendredi https://t.co/WyBneJI9QE #AFP pic.twitter.com/UGFCAViz3y — Agence France-Presse (@afpfr) September 28, 2022 Opex est sans aucun doute le disque souhaité par le chanteur, très rock comparé à Vivre, son dernier disque datant de 2021. Tout commence et finit avec le blues.   Lorsque nous écoutons les différents titres, nous pouvons entendre l’ambition d’Arno de finir cet album et toute la force mise dans sa voix. Il en voulait et il a tout donné jusqu’à son « Putain Putain » de dernier souffle. Romane Rousseaux https://www.youtube.com/watch?v=C5ugEMn6gFM Plus d’articles ↓

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